- La Maison Blanche a annoncé la tenue prochaine d’un sommet sur la cryptographie auquel devraient participer d’éminents fondateurs, PDG et investisseurs.
- Avant cette annonce, la nouvelle direction de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis a révélé qu’elle avait renoncé à son action civile contre Coinbase.
La Maison Blanche s’apprête à accueillir son tout premier sommet sur les cryptomonnaies, auquel participeront plusieurs professionnels du secteur. Selon les informations disponibles, le sommet aura lieu le 7 mars et sera présidé par le tsar de la cryptographie, David Sacks.
Si cette initiative souligne les efforts du président américain Donald Trump pour faire du pays la « capitale mondiale de la cryptographie », elle marque également une étape cruciale vers la création d’un cadre réglementaire pertinent pour guider son fonctionnement.
Avant cela, la commission bancaire du Sénat américain, dirigée par le sénateur républicain Tim Scott, a dévoilé la toute première sous-commission axée sur les crypto-monnaies. Comme indiqué dans notre précédent article de blog, la sénatrice Cynthia Lummis a été nommée présidente de la sous-commission. Selon Tim Scott, ses collègues de la Chambre collaboreraient efficacement avec Trump pour introduire un cadre réglementaire « sensé » afin de faciliter l’innovation dans l’écosystème financier.
Comme nous l’avons rapporté le 24 janvier, Scott estime que Lummis a été impliqué dans la plupart des législations sur la crypto depuis son premier jour à la Chambre. Désormais, elle pourrait avoir un impact massif sur la croissance globale de l’industrie.
Depuis le premier jour, la sénatrice Lummis a été un leader de la législation sur les actifs numériques, et je suis fier qu’elle soit le fer de lance des efforts de la commission bancaire par le biais de notre nouveau sous-comité sur les actifs numériques.
Dans ce contexte, M. Trump a introduit de multiples interventions axées sur l’industrie émergente. Les interventions comprennent la signature d’un décret visant à créer un groupe de travail sur les crypto-monnaies chargé de proposer une nouvelle réglementation sur les crypto-monnaies. Selon les rapports, le groupe de travail serait composé du procureur général. Il y aurait aussi des présidents de la Securities and Exchange Commission (SEC) et de la Commodity Futures Trading Commission (CFTC), du secrétaire au Trésor et d’autres responsables d’agences.
Selon les rapports, le secteur bancaire a été encouragé à s’engager activement dans les services cryptographiques, tandis que la création de la monnaie numérique de la banque centrale a été interdite. En outre, de multiples actions en justice contre l’industrie devraient être retirées pour réaffirmer l’engagement de l’administration actuelle.
La SEC met fin au litige avec Coinbase
Il y a quelques jours, la SEC a révélé qu’elle avait déposé une stipulation commune avec Coinbase Inc. et Coinbase Global Inc. pour rejeter l’action civile d’application de la loi à leur encontre. Auparavant, elle avait suspendu l’action contre Binance pendant 60 jours, comme nous l’avons indiqué dans notre récent article.
Le président en exercice de la SEC, Mark T. Uyeda, a expliqué ces mesures en révélant que la Commission modifiait son approche en matière d’application de la loi. Elle va ainsi introduire une politique plus transparente en matière de crypto-monnaies.
Ces dernières années, le point de vue de la Commission sur les crypto-monnaies a été largement exprimé par le biais d’actions de mise en application sans impliquer le grand public. Il est temps pour la Commission de rectifier son approche et d’élaborer une politique plus transparente en matière de crypto-monnaie. Le groupe de travail sur les crypto-monnaies a été créé à cet effet.