- Sony Electronics Singapour accepte désormais les paiements en USDC via Crypto.com. Il marque ainsi son premier pas dans les transactions directes en cryptomonnaies au niveau local.
- Malgré l’attention portée à la réémission des jetons CRO, Crypto.com poursuit son expansion grâce à l’octroi de licences dans l’UE et à un accord ETF avec Trump Media.
Sony Electronics Singapour a officiellement ouvert la porte aux paiements utilisant l’USDC, une stablecoin indexée sur le dollar américain. Grâce à un partenariat avec Crypto.com, les achats sur la boutique en ligne de Sony peuvent désormais être effectués en crypto-monnaie. Même si tout le monde ne peut pas encore acheter une PlayStation avec des bitcoins, il s’agit d’une première étape intéressante pour le marché local.
Toutefois, ce paiement est toujours limité à l’USDC. Les autres cryptomonnaies ne sont pas encore acceptées, bien que Sony ait déclaré qu’il était prévu de prendre en charge d’autres actifs numériques à l’avenir. En attendant, les clients de Singapour qui utilisent Crypto.com Pay peuvent bénéficier de deux offres attrayantes jusqu’à la fin avril 2025.
Les conditions ? Dépenser un minimum de 100 ou 300 dollars singapouriens, puis se préparer à recevoir des cadeaux tels que des haut-parleurs LinkBuds ou même un cashback USDC. C’est comme si vous achetiez un café et que vous receviez soudain un bon de cinéma en prime.
Derrière cette décision, il y a un mouvement de plus en plus clair : les grandes marques commencent à toucher directement l’espace cryptographique. Sony est peut-être le premier grand nom de Singapour à le faire officiellement, mais pas le premier au niveau mondial. La question est de savoir si les consommateurs sont prêts à abandonner les méthodes de paiement traditionnelles pour payer avec des cryptomonnaies
Controverse sur les 70 milliards de jetons de Crypto.com
D’un autre côté, la décision de Sony intervient à un moment plutôt intéressant, et sans doute un peu chaud. Crypto.com, son partenaire de paiement, a récemment fait l’objet d’un examen minutieux de la part de la communauté cryptographique.
CNF a rapporté que Crypto.com a été accusé par l’analyste de la chaîne ZachXBT de réémettre 70 milliards de jetons CRO qu’il avait promis de brûler définitivement en 2021. Cette décision a suscité l’indignation et la confiance du public dans la transparence de l’entreprise a de nouveau été remise en question.
Renforcer la confiance grâce aux licences et aux partenariats
Cependant, Crypto.com s’emploie également à renforcer sa crédibilité sur le plan réglementaire. Le 21 mars 2025, la société a reçu une licence officielle en tant que fournisseur de services de crypto-actifs de la part de l’Autorité des services financiers de Malte. Cette licence a été accordée dans le nouveau cadre de l’Union européenne, le règlement Market in Crypto Assets (MiCA).
Ainsi, Crypto.com peut accéder au marché européen en toute légalité. Il ne s’agit plus d’une simple application cryptographique, mais d’une voie plus formelle, bien que les antécédents de Crypto.com soient encore sujets à débat.
Quelques jours plus tard, le 24 mars, Trump Media & Technology Group a également annoncé un partenariat avec Crypto.com pour lancer un ETF cryptographique sous la marque Truth.Fi. Cet ETF sera axé sur les actifs numériques et les titres « Made in America ».
Dans le cadre de ce projet, Crypto.com est chargé de fournir la technologie de base, la garde et la distribution des actifs cryptographiques pour soutenir l’écosystème de l’ETF. Imaginez un ETF qui, au lieu de contenir des actions d’entreprises traditionnelles, contiendrait des jetons numériques avec une touche de nationalisme américain.