- Samson Mow souligne les pressions mondiales sur l’adoption de Bitcoin ; le Salvador est confronté aux défis du FMI et de la Banque mondiale.
- Samson Mow évoque la possibilité d’une réserve de bitcoins au Suriname ; les réunions de la Banque mondiale pourraient avoir bloqué les plans d’adoption nationaux.
Récemment, des discussions ont fait surface au sujet de plusieurs pays, dont les États-Unis, qui envisagent d’inclure le bitcoin dans leurs réserves nationales. Cette évolution pourrait encourager d’autres pays à adopter plus largement le bitcoin.
Samson Mow, PDG de Jan3, s’est exprimé sur les pressions que subit le Salvador pour limiter l’utilisation de Bitcoin. Il subit en particulier des pressions de la part d’organismes financiers internationaux tels que le FMI et la Banque mondiale, comme nous l’avons rapporté sur Crypto News Flash. Les idées de Mow dévoilent une vision plus vaste, où les institutions financières traditionnelles perçoivent potentiellement Bitcoin comme une menace pour le statu quo. Notamment en ce qui concerne la dépendance fiscale et l’endettement des pays en développement.
« Après avoir vu ce type de pression anti-bitcoin exercée au Salvador, il est clair qu’il existe également des opérations secrètes visant à subvertir son adoption par les États-nations. » – Samson Mow, PDG de Jan3.
Lors d’une récente interaction avec la Banque centrale du Suriname, Samson Mow a fait part de l’intérêt de la Banque à ajouter Bitcoin à ses réserves financières. Toutefois, des discussions ultérieures avec des représentants de la Banque mondiale auraient bloqué ces projets. Mow suggère que cela fait partie d’un effort plus large visant à maintenir certaines nations dans un cycle d’endettement et de dépendance vis-à-vis des systèmes financiers traditionnels.
La communauté sur X a réagi vigoureusement à ces développements. Les utilisateurs soutiennent fermement la décision pionnière du Salvador d’adopter Bitcoin comme monnaie légale, considérant qu’il s’agit d’une position cruciale contre l’hégémonie financière traditionnelle.
After seeing this sort of overt anti-Bitcoin pressure being exerted on El Salvador, you should understand that there are covert operations to subvert nation-state #Bitcoin adoption too.
As an example, @JAN3com made headway on discussions to have the Central Bank of Suriname add… https://t.co/HSyv6blLMi
— Samson Mow (@Excellion) October 4, 2024
Malgré les controverses actuelles, l’idée que davantage de pays puissent inclure Bitcoin dans leurs réserves gagne du terrain. Le candidat à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a notamment évoqué la possibilité de conserver environ 200 000 bitcoins dans le cadre d’une réserve nationale stratégique s’il est élu en novembre. En outre, la sénatrice américaine Cynthia Lummis a proposé une législation visant à établir une réserve nationale de bitcoins, ce qui souligne l’intérêt croissant des cercles politiques.
Les critiques restent toutefois sceptiques. Saifedean Ammous, conseiller du gouvernement du Salvador, a rejeté certaines de ces promesses comme étant irréalisables. Il est toutefois indéniable que plusieurs pays contrôlent une part importante de l’approvisionnement en bitcoins, soit par le biais de saisies réalisées dans le cadre d’activités illégales, soit par le biais d’opérations de minage nationales.
Des pays comme le Suriname et les États-Unis continuent de manifester leur intérêt pour l’intégration du bitcoin dans leurs réserves nationales. Ce qui témoigne d’une évolution potentielle vers une acceptation plus large des crypto-monnaies en tant qu’actifs légitimes et stratégiques.