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  • Une étude de l’Institut Nakamoto a révélé que la possession de bitcoins aux États-Unis est très hétérogène, les milléniaux étant les propriétaires les plus actifs de BTC et les hommes ayant un avantage sur les femmes.
  • Contrairement à la croyance populaire, la possession de BTC n’est pas l’apanage de la droite, puisqu’elle est largement uniforme entre les Américains très conservateurs et très libéraux.

Qui possède des bitcoins aux États-Unis ? S’agit-il d’un actif qui n’intéresse que les Américains contestataires ? Les femmes investissent-elles dans le bitcoin et celui-ci est-il l’apanage des jeunes et des technophiles ? Une étude récente a tenté de répondre à ces questions, et les résultats sont surprenants.

L’étude, menée par l’Institut Nakamoto, a porté sur 3 538 adultes américains de tous horizons, de tous âges et de toutes idéologies politiques et classes sociales.

« Nous voulions comprendre qui possède des bitcoins et qui n’en possède pas, et pourquoi. Cela nécessitait des recherches. Pas seulement des données démographiques de surface, mais un examen approfondi des racines de nos identités psychosociales », explique Troy Cross, l’un des chercheurs à l’origine de l’étude.

Comme le montre le graphique ci-dessous, l’étude a été aussi diversifiée que possible, puisqu’elle a porté sur des personnes interrogées dans tout le pays. Les femmes et les hommes étaient représentés à hauteur de 52 % et 46 % respectivement, dans toutes les catégories de revenus et d’éducation.

Qui possède des bitcoins en Amérique ?

L’idéologie politique est l’un des facteurs de division les plus prononcés aux États-Unis. Le pays est divisé entre les partis bleu et rouge depuis des centaines d’années et, avec l’avènement des médias sociaux, ces divisions sont devenues plus importantes qu’auparavant, comme l’ont montré les élections de cette année.

Pendant des années, le bitcoin a été considéré comme plus répandu parmi les Américains de droite, le Parti républicain étant le parti politique qui a fait pression pour les droits des crypto-monnaies. Donald Trump, qui prendra la parole à la conférence Bitcoin plus tard cette semaine et qui a promis de protéger les crypto-monnaies une fois qu’il prendra ses fonctions, en est la meilleure illustration. Certains pensent que le BTC pourrait atteindre 600 000 dollars en cas de victoire de Trump en novembre, comme nous l’avons rapporté mardi.

Ce qui est surprenant, c’est que l’étude n’a pas trouvé de divisions flagrantes dans la propriété du BTC en fonction des partis.

M. Cross, qui a dirigé l’étude, a expliqué : « Les détenteurs de bitcoins ressemblent beaucoup à ceux qui n’en possèdent pas :

Les détenteurs de bitcoins ressemblent beaucoup aux non-détenteurs de bitcoins de notre échantillon : ils sont pour la plupart modérés ! Ils étaient toutefois un peu plus enclins aux extrêmes politiques, libéraux et conservateurs, que les non-propriétaires. (Statistiquement significatif mais faible)

En fait, ceux qui s’identifient comme « très libéraux » sont les deuxièmes plus grands détenteurs de BTC. Cette constatation est intéressante à plus d’un titre, notamment parce qu’elle pose un problème à Kamala Harris au moment où elle prend la tête du Parti démocrate. Son prédécesseur, Joe Biden, qui s’est retiré récemment, a été anti-crypto, avec son tsar des valeurs mobilières Gary Gensler à la tête de l’assaut.

L’étude ayant révélé que même les libéraux aiment le bitcoin, Mme Harris devra peut-être changer la position du parti et, ce qui est peut-être encore plus important, couper les liens avec le boulet politique qu’est M. Gensler.

Alors que l’industrie attend le discours historique de Trump à la conférence sur le bitcoin cette semaine, le BTC s’est légèrement replié après avoir atteint les 67 000 dollars. Il se négocie à 66 500 dollars à l’heure où nous mettons sous presse. Il a évolué de manière latérale pendant la majeure partie de la journée écoulée, dans un contexte de baisse de 1 % de la capitalisation boursière globale, qui s’établit à 2,42 billions de dollars.

Steve écrit sur la blockchain depuis 8 ans et est un passionné de crypto-monnaies depuis encore plus longtemps. Il est particulièrement enthousiaste à l'idée d'utiliser la blockchain pour relever les défis auxquels sont confrontées les nations en développement.

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