- Le président russe Vladimir Poutine a annoncé une collaboration avec les pays du BRICS pour développer un système de paiement et de règlement indépendant destiné à fonctionner en dehors des régimes financiers occidentaux traditionnels.
- Plus de 50 pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre l’alliance, ce qui représente une amélioration considérable par rapport aux 36 demandes reçues de pays intéressés en mars 2024.
L’alliance des BRICS prend de l’ampleur, avec un nombre croissant de pays en développement qui la rejoignent dans l’espoir de remettre en cause l’hégémonie économique de longue date du dollar américain.
Cette semaine a été marquée par le forum de la semaine de l’énergie russe à Moscou, qui a accueilli des représentants des pays du BRICS, entre autres.
Au cours de ce forum, le président russe Vladimir Poutine a annoncé : « Nous travaillons, dans le cadre de la coopération avec les pays des BRICS, à la création de notre propre configuration de paiement et de règlement, qui créera les conditions d’un service efficace et indépendant de l’ensemble du commerce extérieur »
Les pays du BRICS n’ont cessé de progresser vers la dédollarisation du dollar américain.Il s’agit des pays comme
- le Brésil,
- la Russie,
- l’Inde,
- la Chine et
- l’Afrique du Sud,
A ces pays, se sont ajoutés récemment l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats arabes unis.
M. Poutine a illuminé la salle du forum en insistant sur la nécessité d’un cadre indépendant solide qui permettrait aux pays des BRICS de traiter les transactions internationales de manière plus efficace. Avec l’inclusion récente de pays tels que l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, les BRICS représentent désormais plus de 40 % de la population mondiale. Ils contrôlent donc une part importante de la production mondiale de pétrole.
D’une manière générale, l’objectif principal est de réduire la dépendance à l’égard des géants financiers dominés par l’Occident, tels que SWIFT et les institutions financières comme la Banque mondiale. Ces institutions ont contrôlé une grande partie du paysage financier.
Ce nouveau système vise à transformer la manière dont les transactions commerciales sont effectuées entre les pays des BRICS, en offrant une alternative à la force dominante du dollar américain. Il convient de noter que la Russie est en désaccord avec les États-Unis, s’opposant sur des questions technologiques, militaires et économiques. Aujourd’hui, les pays BRICS ripostent en s’emparant du seul pouvoir que les États-Unis ont utilisé pour les maintenir au pied du mur.
Comme nous l’avons déjà signalé, plus de 50 pays ont manifesté un grand intérêt pour rejoindre l’organisation intergouvernementale des BRICS. Au fil des ans, ces pays ont cherché de manière générale et approfondie des moyens d’opérer en dehors des plateformes financières occidentales traditionnelles. Le développement d’un nouveau système de paiement adapté aux BRICS est un pas important dans cette direction. C’est parce qu’il permet à ces nations de mieux naviguer dans un paysage financier mondial souvent dominé par les intérêts occidentaux.
La Russie, principal moteur du mouvement de dédollarisation des BRICS, travaille sur un système basé sur les crypto-monnaies pour contourner ce blocage. Étant donné que la sphère des crypto-monnaies est tout à fait capable de répondre aux exigences des nations BRICS, de nouvelles nations vont-elles entrer dans le paysage des crypto-monnaies ?
