- VanEck affirme que le bitcoin a le potentiel de transformer le système monétaire international en une monnaie de réserve fiable, plus souple et plus efficace que les monnaies fiduciaires traditionnelles.
- Il a également déclaré que d’ici 2050, 10 % des négociants mondiaux travailleront en bitcoins et que les banques centrales en détiendront près de 2,5 %.
Dans son dernier rapport de recherche, le gestionnaire d’actifs VanEck a esquissé un scénario ambitieux. Dzns cette scène, le prix du bitcoin pourrait atteindre la somme stupéfiante de 2,9 millions de dollars par BTC dans le cadre d’un « scénario de base » d’ici à 2050.
Matthew Sigel, responsable des actifs numériques chez VanEck, et Patrick Bush, analyste principal en investissements, ont écrit que la valeur projetée du BTC dépend largement de l’adoption du bitcoin comme moyen d’échange mondial et comme actif de réserve.
Cette prédiction de VanEck tient compte des projections de croissance mondiale et de la vitesse de circulation de l’argent. À 2,9 millions de dollars par pièce, la valeur totale du bitcoin serait d’environ 61 000 milliards de dollars.
Outre le scénario de base, VanEck a également fait part de ses scénarios haussier et baissier. Dans le scénario baissier, VanEck prévoit que le prix du BTC atteindra au minimum 130 314 dollars, tandis que dans le scénario haussier, il s’attend à ce que le prix du bitcoin atteigne 52,4 millions de dollars par pièce. À l’heure où nous mettons sous presse, le bitcoin fait face à une certaine pression à la vente et se négocie en baisse de 3,30 % à 64 097 $, avec une capitalisation boursière de 1,263 trillion de dollars.
Dans son scénario de base, VanEck prévoit que le bitcoin pourrait représenter 10 % du commerce international et 5 % du commerce intérieur d’ici 2050. En outre, le gestionnaire d’actifs prévoit aussi que les banques centrales pourraient détenir 2,5 % de BTC comme réserve. Cette mise à jour du FCEN fait la lumière sur les principaux détenteurs de bitcoins dans le monde.
Certains législateurs américains ont également proposé l’idée de faire du bitcoin une réserve stratégique américaine, rapporte CNF. La sénatrice du Wyoming, Cynthia Lummis, travaillerait sur un projet de loi contenant la proposition de réserve de bitcoins, qu’elle présentera lors de la prochaine conférence sur le bitcoin.
Le rôle de Bitcoin dans l’ébranlement du système monétaire mondial
En examinant les tendances actuelles du système monétaire international (SMI), VanEck a prévu un abandon des actifs de réserve traditionnels tels que le dollar, l’euro et d’autres monnaies fiduciaires. Le rapport VanEck attribue ce changement potentiel à la baisse du PIB mondial et à la diminution de la confiance dans les monnaies fiduciaires en raison des dépenses déficitaires et d’autres conditions géopolitiques.
Le rapport note pareillement qu’avec les poussées d’inflation et de dévaluation, les entreprises et les consommateurs du monde entier reconnaîtront les défauts inhérents aux systèmes de monnaie fiduciaire. En outre, comme les banques centrales impriment les monnaies fiduciaires à partir de rien, elles ont tendance à perdre rapidement leur valeur au bout d’un certain temps.
VanEck estime que cela mettrait finalement en évidence le potentiel de la BTC en tant que réserve de valeur, moyen d’échange neutre doté de droits de propriété immuables et d’une politique monétaire prévisible. VanEck souligne plusieurs domaines dans lesquels le bitcoin pourrait modifier le système monétaire international (SMI). Il note qu’à l’instar de l’or, le bitcoin s’avérerait être une monnaie de réserve fiable avec une plus grande flexibilité et une plus grande efficacité. VanEck estime également que 6 000 milliards de dollars pourraient être investis dans le bitcoin et d’autres crypto-actifs au cours des 20 prochaines années, selon la mise à jour du FCEN.
Cependant, VanEck reconnaît également les risques associés à la croissance du bitcoin, tels que la forte demande en énergie pour le minage du bitcoin à l’avenir. En outre, le bitcoin devenant une classe d’actifs déflationniste, les frais de transaction constitueraient la principale source de revenus pour les mineurs.
