- La SEC thaïlandaise propose d’autoriser les fonds mutuels et privés à investir dans les actifs numériques, en se concentrant sur les investisseurs institutionnels et fortunés.
- Ripple reconnaît le potentiel de la Thaïlande pour l’adoption du XRP, saluant le leadership de la Banque de Thaïlande dans la recherche sur les CBDC.
Grande première dans l’intégration des crypto-monnaies dans le système financier thaïlandais, la Commission thaïlandaise des opérations de bourse (SEC) a proposé d’autoriser les fonds communs de placement et les fonds privés à participer aux actifs numériques.
Destinée à répondre à l’intérêt croissant pour les investissements dans les crypto-monnaies, en particulier de la part des investisseurs institutionnels. Cette mesure souligne la volonté du pays d’accroître la part des actifs numériques dans son économie.
Selon les règles proposées, les fonds communs de placement seraient autorisés à investir dans des fonds négociés en bourse(ETF) cotés sur les bourses américaines. Ils pourront aussi investir dans d’autres actifs numériques, à condition qu’ils respectent les limites d’investissement habituellement appliquées aux titres conventionnels.
La Thaïlande renforce son rôle dans le paysage mondial des actifs numériques
En donnant aux investisseurs institutionnels et fortunés un accès plus large à ces actifs numériques, la proposition de la SEC vise à les attirer. Les investisseurs institutionnels n’auraient pas de telles contraintes, contrairement aux investisseurs ordinaires, qui seraient limités à 15 % de leur portefeuille en crypto-actifs, permettant ainsi une participation plus notable au marché.
Le plan garantit également que ces fonds devront suivre des politiques de gestion rigoureuses. Notamment en ce qui concerne la garde des actifs, le calcul de la valeur et les règles de divulgation. Ce qui garantit l’ouverture et réduit les risques liés à la grande volatilité du marché des crypto-monnaies.
En outre, l’action de la SEC coïncide avec la confirmation par la Thaïlande de son rôle majeur sur la scène mondiale des actifs numériques. Le projet du régulateur de créer un « Digital Asset Regulatory Sandbox » montre encore plus la volonté du pays de tester et d’inclure d’autres technologies blockchain dans son économie.
Cela nécessite l’autorisation de la Banque de Thaïlande, qui interdit actuellement l’utilisation des crypto-monnaies pour les paiements. Le bac à sable permettrait aux entreprises privées de tester des initiatives qui aideraient à la conversion des crypto-actifs, pour l’argent local.
Malgré la ferveur réglementaire, la SEC a clairement indiqué qu’elle se consacrait également à la préservation de l’intégrité du marché. Les règles proposées s’accompagnent de projets visant à augmenter les amendes pour des comportements tels que la vente à découvert à nu et la manipulation du marché.
Renforçant sa position sur la garantie d’un environnement réglementé et sûr pour les acteurs institutionnels et de détail dans l’espace crypto, l’agence a également pris des mesures plus tôt dans l’année pour fermer les échanges de crypto sans licence.
D’autre part, comme nous l’avons précédemment rapporté, Ripple a également vu le potentiel de la Thaïlande dans l’adoption des actifs numériques. Dans une lettre adressée aux autorités thaïlandaises, Ripple a salué l’attitude progressiste du pays, en soulignant notamment le leadership de la Banque de Thaïlande en matière de recherche sur la monnaie numérique de la Banque centrale (CBDC).
