- L’Afrique adopte l’innovation blockchain, avec des projets comme IOTA, Stellar, Hedera et Algorand qui favorisent l’adoption des crypto-monnaies, les paiements numériques et l’inclusion financière.
- Ces innovations devraient créer un effet d’entraînement, encourageant les nations résistantes aux crypto-monnaies à reconsidérer leur position et à adopter des politiques favorables aux crypto-monnaies.
L’Afrique émerge rapidement en tant que leader dans l’adoption de la technologie des registres distribués d’entreprise (DLT). Il y a de nombreux partenariats et initiatives mettant en évidence le potentiel de la blockchain dans les paiements, la tokenisation et le commerce mondial. Bien qu’il soit confronté à des défis tels que des réglementations strictes et des préoccupations dans différents pays, le continent adopte l’innovation blockchain à un rythme rapide.
Pendant ce temps, aux États-Unis, l’évolution vers des politiques plus pro-crypto sous l’administration de Donald Trump contribue à un paysage réglementaire favorable aux crypto-monnaies. Elle encourage davantage l’adoption de la blockchain à l’échelle mondiale.
TLIP de IOTA
Une étape majeure dans l’adoption de la blockchain en Afrique est la collaboration de IOTA avec Trademark Africa, l’Institut Tony Blair pour le changement mondial. Il a un partenariat aussi avec l’Institut de l’exportation et du commerce international et le Forum économique mondial (WEF). Comme nous l’avons indiqué, ce partenariat est à l’origine de l’initiative Trusted Logistics and Information Protocol (TLIP). Il vise à améliorer la transparence, la sécurité et l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement.
En s’appuyant sur le protocole TLI de l’IOTA, les entreprises africaines peuvent rationaliser le commerce transfrontalier. Elles peuvent réduire les coûts opérationnels et instaurer la confiance au sein de la chaîne d’approvisionnement. Elles peuvent ainsi débloquer la croissance économique et favoriser des processus commerciaux plus fluides.
Stellar (XLM)
Stellar (XLM) joue également un rôle dans la révolution des paiements numériques en Afrique, notamment grâce à des intégrations qui permettent des transactions transfrontalières rapides et peu coûteuses. En 2024, Yellow Card, une société fintech pionnière en Afrique, a introduit l’USDC sur le réseau Stellar. Il a amélioré ainsi les transferts de fonds, la gestion de la trésorerie et les paiements transfrontaliers.
En janvier 2025, Stellar s’est associé à Fonbnk, un portefeuille numérique et une application décentralisée (dApp). Il permet ainsi aux utilisateurs de cartes SIM prépayées de convertir des crédits de temps de communication en stablecoins USDC. Il répond ainsi aux besoins financiers de 350 millions d’Africains non bancarisés. En transformant 8 milliards de cartes SIM prépayées actives en cartes de débit virtuelles, Stellar élargit l’inclusion financière. Il s’attaque à des problèmes tels que l’inefficacité des transferts de fonds et l’accès limité aux services bancaires. À l’heure où nous écrivons ces lignes, le XLM s’échange à 2,51 dollars, soit une hausse de 6 ,71 % au cours des dernières 24 heures.
Hedera Hashgraph (HBAR)
Hedera Hashgraph (HBAR) joue un rôle central dans le secteur financier africain, en particulier au Ghana et au Kenya. Au Ghana, Hedera s’est associée à EMTECH, une société fintech spécialisée dans les solutions de finance numérique, pour soutenir le lancement de la monnaie numérique de la Banque centrale du Ghana (CBDC). En s’appuyant sur le réseau d’Hedera, la CBDC permet des transactions rapides, sécurisées et évolutives, renforçant ainsi l’infrastructure financière du pays.
Au Kenya, la Bourse de Nairobi (NSE) a intégré la technologie blockchain de Hedera en 2024 pour rationaliser le commerce du carbone par le biais de certificats verts (GC). Cette initiative améliore la transparence, la sécurité et l’efficacité des échanges d’actifs verts, en promouvant la durabilité et en accélérant l’adoption de la finance numérique dans toute la région.
Algorand (ALGO)
Algorand (ALGO) fait des progrès significatifs dans l’expansion de la tokenisation et des services financiers basés sur la blockchain à travers l’Afrique. ET ce, grâce à des partenariats et des initiatives clés. Koibanx et FlexFin, deux entreprises fintech de premier plan, ont intégré la blockchain d’Algorand pour faciliter les actifs tokenisés, en améliorant l’efficacité, la sécurité et la rapidité des transactions.
En outre, la Fondation Algorand a récemment engagé des discussions avec la Securities and Exchange Commission Nigeria. L’objectif est d’explorer les applications de la blockchain sur les marchés de capitaux, avec une reconnaissance particulière pour le directeur général Dr. Emomotimi Agama pour avoir mené des conversations réglementaires sur l’adoption de la blockchain.
🚀 Bridging Innovation & Regulation!
As the blockchain industry matures, engaging regulators & stakeholders is crucial.
The @AlgoFoundation team @Eric_ldn, @mattkeller1, @benonuoha had a series of engaging sessions with the Securities and Exchange Commission Nigeria… pic.twitter.com/iVHZfTUpnn
— Algorand Nigeria (@Algorand_NG) February 5, 2025
ALGO se comporte très bien, bondissant de 5% au cours des dernières 24 heures pour s’échanger à 0,3041 $.