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  • Alors que le lancement des ETF Ethereum se rapproche, les experts avertissent que Grayscale pourrait perdre une opportunité massive une fois de plus en raison de ses frais élevés et incessants.
  • Ils s’attendent à ce que BlackRock domine à nouveau, comme il l’a fait avec les produits Bitcoin. En ayant les frais les plus bas, le géant de la gestion d’actifs est déjà en train de gagner le pré-lancement.

Les ETF Ethereum sont à quelques jours de leur lancement, selon des experts du secteur et des initiés ayant le scoop. BlackRock et Franklin Templeton auraient reçu une approbation préliminaire et beaucoup s’attendent à ce que les produits soient lancés ce mois-ci. Cependant, le même jeu catastrophique qui a conduit à des milliards de dollars de sorties de Grayscale semble inévitable, et BlackRock est probablement le plus grand gagnant.

Comme nous l’avons rapporté jeudi, des initiés ont révélé que Gary Gensler a pratiquement donné le feu vert aux ETF Ether de BlackRock. Templeton et VanEck, et certains s’attendent à ce qu’ils soient lancés au cours de la semaine prochaine. Templeton d’ailleurs, a raté le coche du Bitcoin, mais après avoir réalisé l’énorme potentiel du marché, il s’est efforcé d’être un acteur du marché de l’ETH.

Mais qu’advient-il de Grayscale ? Le gestionnaire d’actifs cryptographiques a déjà régné sur les investissements institutionnels dans le secteur. Cependant, lorsque son GBTC Trust s’est transformé en ETF, il n’a pas réduit ses frais, une décision qui s’est avérée calamiteuse. De janvier à fin juin, le GBTC a perdu 18,7 milliards de dollars et a perdu sa place de premier ETF au profit de l’iBIT de BlackRock.

Selon les experts du marché, cette dynamique se reproduira, cette fois avec l’Ethereum. BlackRock et les sept autres candidats se sont tous engagés à maintenir leurs frais à un niveau peu élevé pour attirer les investisseurs. Le géant de 10 000 milliards de dollars, en particulier, aura les frais les plus bas du secteur, soit 0,12 % au cours des 12 premiers mois et 0,25 % par la suite.

En revanche, Grayscale devrait maintenir ses frais de 2,5 %, qu’elle imposait avant l’ère des ETF, lorsqu’elle était le seul véhicule digne de confiance pour les investisseurs fortunés.

L’énorme raté de Grayscale

Les experts en ETF ont critiqué Grayscale pour son obstination à fixer ses prix, ce qui pourrait lui coûter une nouvelle opportunité de taille. Le président d’ETF Store, Nate Geraci, a déclaré qu’il pensait qu’il s’agissait d’un « énorme échec pour Grayscale » et qu’il était « décevant ».

Il a ajouté :

Toute la stratégie de tarification autour des ETF spot btc et eth semble axée sur la maximisation des revenus à court terme plutôt que sur le jeu à long terme.

D’autres, comme l’expert ETF de Bloomberg Eric Balchunas, ont également critiqué l’approche de Grayscale. Il a noté:

Grayscale ne baisse pas du tout. Cela signifie qu’ils sont 10 fois plus élevés que la concurrence. C’est impressionnant. Cela devrait provoquer des sorties de fonds scandaleuses.

Grayscale a toutefois une seconde chance. La société devrait séparer 10% de son principal ETF en un produit plus petit appelé Ethereum Mini Trust ETF. Comme nous l’avons rapporté jeudi, le produit a reçu le feu vert de la SEC.

Beaucoup, y compris M. Balchunas, s’attendent à ce que l’entreprise réduise les frais de ses concurrents avec le mini ETF. Au lancement, le mini-produit obtiendra 10 % des actifs du grand ETF, ce qui représente 1 milliard de dollars.

En dehors des compétitions individuelles, les ETF Ethereum devraient connaître un grand succès, certains investisseurs s’attendant à ce qu’ils atteignent 15 milliards de dollars dans les mois à venir, ce qui représenterait un tiers de leurs homologues en BTC.

L’ETH se négocie à 3 491$, gagnant 2,7 % au cours de la dernière journée et 11 % au cours de la dernière semaine.

Steve écrit sur la blockchain depuis 8 ans et est un passionné de crypto-monnaies depuis encore plus longtemps. Il est particulièrement enthousiaste à l'idée d'utiliser la blockchain pour relever les défis auxquels sont confrontées les nations en développement.

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