- Bette Chen est passée de l’ingénierie logicielle à la fondation d’Acala, remodelant DeFi au sein de l’écosystème Polkadot.
- Elle a dirigé Acala lors d’une crise majeure, rétablissant la confiance grâce à des solutions axées sur la communauté et à un leadership transparent.
Alors que la plupart des gens essaient encore de comprendre ce qu’est la blockchain, Bette Chen a déjà retroussé ses manches et contribué à la construire de l’intérieur.
Plutôt que de rester spectatrice, cette diplômée de l’université d’Auckland a choisi une voie inhabituelle. Qui aurait pu penser que son intérêt pour la lecture du livre blanc sur le bitcoin serait le tournant qui changerait toute l’orientation de sa vie ?
Au départ, Bette n’était qu’une ingénieure en logiciel ordinaire. Elle travaillait dans une entreprise technologique, suivait une routine et avait un avenir relativement stable. Mais d’un autre côté, sa curiosité pour le monde de la finance décentralisée grandissait.
Elle a alors pris la décision de poursuivre un MBA, jusqu’à la Fuqua School of Business de l’université de Duke. Cette combinaison de logique technique et d’instinct commercial est devenue une base solide lorsqu’elle est entrée dans l’industrie de la cryptographie.
Bette Chen : jeter un pont entre la technologie et la finance avec une nouvelle mission audacieuse
Après son MBA, Bette n’a pas immédiatement construit un empire. Elle a recommencé à zéro, en se concentrant cette fois sur des produits qui font le lien entre la technologie et la finance. Avec son équipe, elle a fondé Laminar, une plateforme pour les actifs synthétiques et les opérations sur marge.
En 2019, Bette et ses collègues de Laminar et de Polkawallet ont décidé de former Acala Network. Leur vision était simple mais ambitieuse : créer un hub DeFi cross-chain sur le réseau Polkadot. En termes simples, Acala est une « banque numérique » dans le monde des crypto-monnaies, accessible sur tous les réseaux, avec des stablecoins, du staking et un DEX.
Il n’a pas fallu longtemps à Acala pour voler la vedette. En novembre 2021, ils ont remporté le premier emplacement de parachain sur Polkadot grâce à un crowdloan soutenu par 32 millions de DOT. Si cette somme a été convertie, elle valait plus de 1,3 milliard de dollars à l’époque. C’est un montant incroyable, et c’est une preuve évidente de la confiance de la communauté dans la vision de Bette et de son équipe.
Quand la crise a frappé, Bette l’a affrontée de front
Cependant, aucun parcours ne se fait sans heurts. En août 2022, Acala a dû faire face à une crise majeure. Une mauvaise configuration du pool de liquidités a entraîné la frappe de 3 milliards d’aUSD qui n’auraient pas dû exister.
Plutôt que d’éviter ou de blâmer l’équipe, Bette a joué un rôle actif dans la résolution du problème. Elle a dirigé la communauté pour retrouver et brûler les jetons mal frappés, et rétablir la stabilité du réseau. Ce n’est pas qu’une question de technique, c’est une question de confiance. Et plus important encore, c’est une question de leadership.
Dans une industrie cryptographique souvent remplie de fausses promesses et de projets inconstants, l’approche de Bette est rafraîchissante : transparente, réactive et sans drame.
Plus que du code : Une voix pour l’avenir de DeFi
De plus, Bette ne se contente pas d’écrire du code en arrière-plan. Elle s’exprime aussi activement sur les forums, les podcasts et les médias sociaux. Sur la plateforme X, elle partage souvent son point de vue sur l’avenir du DeFi, l’interopérabilité et les défis liés à la création d’un écosystème inter-chaînes. Elle est parfois sérieuse, parfois légère, mais toujours terre-à-terre.
Ce qui distingue Bette de la plupart des fondateurs de crypto-monnaies est peut-être sa rare combinaison d’expertise technique, de compréhension profonde du marché et d’un fort instinct humain. Elle ne s’exprime pas dans un jargon confus, mais parle de solutions, d’opportunités et de responsabilités.