- Kyle Song, spécialiste Web3 de Google pour l’Asie-Pacifique, a révélé que l’entreprise travaillait avec les contributeurs du réseau Bitcoin pour rendre Bitcoin plus accessible aux utilisateurs.
- Google vise à rationaliser les transactions Bitcoin en permettant aux utilisateurs d’accéder à leurs portefeuilles Bitcoin par l’intermédiaire de leurs comptes Google.
Lors du Hong Kong Bitcoin Tech Carnival, le premier festival mondial de l’innovation en matière de bitcoins, le 18 février 2025, Kyle Song, spécialiste du Web3 chez Google, a dévoilé une initiative visant à rendre Bitcoin plus accessible aux utilisateurs. Il a déclaré que Google travaillait sur les moyens de faciliter l’utilisation de Bitcoin (BTC) par les personnes qui sont familières avec les plateformes traditionnelles (Web2). Il s’agit des sites web et applications qui ne s’appuient pas sur la technologie blockchain.
En réduisant les complexités techniques, Google vise à aider ces utilisateurs à acheter, échanger et effectuer des transactions avec le bitcoin plus facilement. Il a également révélé que l’entreprise développe l’intégration de Bitcoin dans son écosystème depuis la création de la Securities and Exchange Commission (SEC) en janvier 2024.
Pendant des années, l’utilisation de Bitcoin pour les paiements quotidiens a été fastidieuse, nécessitant la saisie manuelle d’adresses, la numérisation de codes QR ou des services tiers. Cette intégration pourrait révolutionner l’adoption de Bitcoin en la rendant aussi intuitive que la connexion à Gmail ou l’utilisation de Google Drive. Si la fonctionnalité Bitcoin est intégrée à Google Pay, elle pourrait entraîner une adoption massive et un volume de transactions important pour les paiements en crypto-monnaie.
La sécurité reste une préoccupation majeure pour Google dans l’intégration de Bitcoin. M. Song a souligné que Google travaillait sur des solutions pour résoudre les problèmes de confiance entre les systèmes « on-chain » et « off-chain ». Le géant de la technologie envisage également de déployer des Zero-Knowledge Proofs (ZKP) ou des technologies de cryptage similaires pour maintenir une infrastructure sécurisée et sans confiance. Pour Context, les ZKP sont des méthodes cryptographiques qui permettent à une partie de prouver qu’elle a connaissance de certaines informations sans révéler les informations elles-mêmes. La confidentialité et la sécurité s’en trouveraient renforcées, ce qui rendrait les services Bitcoin de Google plus fiables et plus résistants à la fraude.
Leçons tirées des efforts de Facebook et Telegram en matière de cryptographie
L’intégration de Bitcoin par Google n’est pas la première fois qu’une grande entreprise technologique s’aventure dans le domaine des crypto-monnaies. En 2020, le projet Libra de Facebook, rebaptisé ensuite Diem, a rencontré une forte opposition de la part des régulateurs. C’était en raison de préoccupations liées à la souveraineté monétaire, à la stabilité financière, à la protection de la vie privée et à des questions antitrust. En conséquence, le projet a finalement été arrêté, puis vendu à la Silvergate Bank.
De même, la blockchain TON de Telegram, développée par Nikolai Durov, a rencontré des obstacles juridiques qui ont empêché son lancement à grande échelle. Cependant, sa crypto-monnaie, le Toncoin (TON), est toujours utilisée aujourd’hui, servant d’actif natif de la blockchain Telegram Open Network. Comme indiqué dans une mise à jour du CNF, le TON est désormais utilisé pour divers services Telegram, notamment Telegram Premium, Telegram Ads et Telegram Stars. Actuellement, le bitcoin s’échange à environ 95 773 dollars, ce qui représente une augmentation de 0,46 % au cours des dernières 24 heures et une baisse de 0,47 % au cours de la semaine écoulée.