- Berachain lance la preuve de liquidité, entamant la phase 1 de son modèle de gouvernance sur la chaîne.
- La preuve de liquidité donne un droit de vote aux fournisseurs de liquidités, ce qui permet d’exclure les participants qui ne contribuent pas.
Berachain a entamé un nouveau chapitre de son parcours en lançant aujourd’hui son système de preuve de liquidité (PoL). Ainsi, marque-t-il le début de la phase 1 de sa gouvernance sur la chaîne.
Ce lancement est au cœur d’une nouvelle façon de créer un écosystème blockchain ouvert et participatif, et pas seulement d’une fonctionnalité supplémentaire. En misant et en gagnant des BGT, un jeton unique utilisé pour le vote, la communauté des utilisateurs peut désormais participer au processus de prise de décision via le PoL.
Dans le monde réel, c’est comme si des voisins pouvaient voter sur la construction d’une nouvelle route parce qu’ils ont payé pour les réparations. Ici, le crowdfunding est effectué par le biais de la liquidité cryptographique, et leurs votes peuvent influencer le cours des technologies en développement.
🚨 UPDATE: @BERACHAIN (BERA) TO LAUNCH ITS PROOF-OF-LIQUIDITY (POL) SYSTEM TODAY, MARKING THE START OF PHASE 1 FOR ITS ONCHAIN GOVERNANCE
— BSCN Headlines (@BSCNheadlines) March 24, 2025
La liquidité comme pouvoir : Où les votes circulent avec le capital
La preuve de liquidité n’est pas un concept nouveau, mais Berachain l’a transformée en quelque chose de plus vivant. Essentiellement, les utilisateurs qui fournissent des liquidités au protocole recevront des BGT, qui servent d’outil de vote dans la gouvernance de la chaîne. Ainsi, plus une personne contribue activement à la liquidité, plus son vote aura de l’influence.
Au cours de la phase 1, les utilisateurs peuvent soumettre des propositions, choisir l’orientation du développement et contribuer à la création des règles de l’écosystème.
Fait fascinant, cette technique permet également de filtrer les voix « aléatoires ». Seuls ceux qui apportent des liquidités peuvent parler de l’orientation du projet.
En coulisses : Les travaux préparatoires qui ont abouti à PoL
En fait, cela fait longtemps que tout cela chauffe. Le 12 février 2025, Berachain a étendu son réseau de test « Artio ». Avec des ensembles de validateurs, des incitations à la mise en jeu et des mécanismes de gouvernance plus complets, la mise à jour n’était pas une plaisanterie. Par conséquent, le lancement du PoL aujourd’hui n’a pas surgi de nulle part, mais est plutôt le résultat d’une préparation minutieuse.
D’autre part, les 100 millions de dollars de fonds déboursés le 19 décembre 2024 constituent également un carburant important. Ces fonds ont été alloués pour renforcer le développement d’outils pour les développeurs, de systèmes de sécurité et de l’écosystème des applications décentralisées.
L’objectif principal reste le même : l’innovation en matière de consensus et de gouvernance grâce à l’approche PoL qui, selon eux, permettra de se différencier des autres réseaux de blockchain.
Au-delà du vote : Le pouvoir commercial croissant de Berachain
La PoL ouvre également la voie à la coopération entre plateformes. Un exemple rapporté par CNF est l’intégration de Berachain avec Orderly. Grâce à cette intégration, le protocole DEX peut fournir une liquidité accrue directement par le biais du modèle PoL et d’un carnet d’ordres omnichain. Plus intéressant encore, les utilisateurs peuvent négocier en permanence sur plus de 100 paires d’actifs avec un effet de levier pouvant aller jusqu’à 50 fois.
Imaginez que vous puissiez acheter ou vendre des dizaines d’actifs avec une flexibilité maximale, tout en restant dans un environnement intégré grâce à la gouvernance de la chaîne. Il ne s’agit pas seulement de voter, mais aussi de créer un écosystème commercial entièrement connecté et efficace.
La phase 1 n’est que le début, pas l’aboutissement
La phase 1 marque le début d’un système de gouvernance plus complexe pour les phases suivantes, et non la fin. Plus tard, il y aura un système de délégation de vote, des contrats de mise à niveau et même un mécanisme de vote pour financer des projets dans l’écosystème.
En un sens, M. Berachain souhaite créer un « gouvernement numérique » qui ne se contente pas d’exister sur le papier, mais qui est véritablement piloté par sa propre communauté.
Cependant, les défis à relever ne sont pas des moindres. Gérer les voix de milliers d’utilisateurs, éviter la domination des baleines et maintenir la qualité des décisions sont des éléments qui doivent être surveillés en permanence.
En attendant, à l’heure où nous mettons sous presse, BERA s’échange à environ 7,01 $, en hausse de 4,55 % au cours des dernières 24 heures et de 6,49 % au cours des 7 derniers jours.