- Standard Chartered propose aux États-Unis de financer leur réserve de bitcoins en vendant une partie de leurs réserves d’or, qui s’élèvent à 760 milliards de dollars,. Il ne fera pas ainsi grand usage des fonds des contribuables.
- M. Kendrick constate que les institutions adoptent de plus en plus le bitcoin. Des géants financiers comme BlackRock et Standard Chartered optent pour des actifs numériques dans le cadre de la finance traditionnelle.
Geoff Kendrick, responsable de la recherche sur les actifs numériques chez Standard Chartered, a présenté une idée audacieuse. Son idée, c’est que les États-Unis pourraient vendre une partie de leurs réserves d’or pour créer une réserve stratégique de bitcoins sans faire peser de charges sur les contribuables. Considéré comme une solution « neutre sur le plan budgétaire », le gouvernement américain possède environ 760 milliards de dollars d’or.
JUST IN: 🇺🇸 Standard Chartered suggests the U.S. sell gold to fund its Strategic $BTC Reserve without extra taxpayer costs, calling it 'budget-neutral.'
— Whale Insider (@WhaleInsider) March 8, 2025
Or vs. bitcoin : un changement dans les réserves nationales ?
Bien que Kendrick affirme qu’il existe une approche plus moderne pour détenir de la valeur, le bitcoin, les réserves d’or des États-Unis sont très remarquables. Selon lui, la vente d’une partie de l’or permettrait au gouvernement d’acheter de grandes quantités de bitcoins sans dépendre des contribuables.
Le concept a fait surface lorsque le président Trump a signé un décret établissant la réserve stratégique de bitcoins. Il a par ailleurs mandaté que les achats de bitcoins par le gouvernement puissent être effectués sans compromettre le budget du pays.
Tout le monde n’est pas d’accord. Alors que l’or a servi de réserve de valeur pendant des millénaires, le bitcoin est encore relativement nouveau et sujet à la volatilité. M. Kendrick pense toutefois que les tendances mondiales montrent que BlackRock et Standard Chartered, ainsi que d’autres grandes institutions, adoptent le bitcoin.
Standard Chartered et l’expansion des crypto-monnaies
En plus du bitcoin, Standard Chartered a fait preuve d’une grande curiosité pour les actifs numériques. Elle a récemment déclaré qu’elle travaillerait avec Animoca Brands et HKT pour obtenir une licence de l’autorité monétaire de Hong Kong afin de produire une stablecoin basée sur le dollar de Hong Kong. En utilisant la technologie blockchain, cette démarche vise à accroître l’efficacité des paiements locaux et internationaux.
Non contente de cela, Standard Chartered a également mis en place une installation au Luxembourg pour offrir aux investisseurs institutionnels de l’Union européenne des solutions de garde de crypto-monnaie.
Elle saisit cette opportunité pour élargir la couverture de ses services compte tenu de la demande croissante de sécurité des actifs numériques. L’ancien responsable de l’innovation de la Société Générale, Laurent Marochini, a été chargé de superviser le nouveau projet régional.
La prédiction audacieuse de Kendrick : Le bitcoin à 500 000 dollars ?
Standard Chartered a produit plusieurs prévisions vraiment fascinantes, dont l’une concerne la possibilité d’une augmentation notable du prix du bitcoin dans les années à venir. Comme nous l’avons indiqué précédemment, M. Kendrick prévoit que le cours du bitcoin atteindra 200 000 dollars d’ici à 2025 et dépassera peut-être 500 000 dollars avant que M. Trump ne quitte ses fonctions.
Il attribue cette prévision à l’acceptation croissante du bitcoin dans le secteur financier conventionnel et à la possibilité d’investissements institutionnels plus importants.
À Abu Dhabi, la plateforme d’actifs numériques Zodia Markets, soutenue par Standard Chartered, vient d’obtenir une licence de courtier en actifs virtuels. L’entreprise y voit une excellente occasion d’accroître sa présence au Moyen-Orient et en Afrique, car l’écosystème cryptographique s’y développe rapidement.
Vers un avenir du bitcoin en tant que réserve nationale ?
Bien qu’il semble actuellement source de discorde, le concept d’inclusion de Bitcoin dans une réserve nationale devient de plus en plus important. Et ce, à mesure que de plus en plus de nations examinent les actifs numériques dans le cadre de leurs plans financiers. Si les États-Unis vendent vraiment leur or pour acquérir des bitcoins, le résultat pourrait servir de modèle à d’autres pays qui utiliseraient des politiques comparables.
Mais s’agit-il d’un changement que l’on peut réellement mettre en œuvre sans aucune difficulté ? La réglementation, l’acceptation par le public et la volatilité du bitcoin restent des éléments importants à prendre en compte.