- Alors que la BCE ne considère pas le BTC comme favorable à l’investissement et à l’augmentation de ses actifs, la Norvège et la République tchèque étudient toujours la possibilité d’investir dans la crypto-monnaie.
- La participation de la Norges Bank dans la MicroStrategy signifie une exposition croissante au bitcoin malgré l’attitude prudente des sols de la BCE sur les questions de sécurité et de volatilité.
La Banque centrale européenne (BCE) a ignoré la possibilité d’investir dans le bitcoin en raison de sa forte volatilité et des problèmes de sécurité qui lui sont généralement associés.
JUST IN: 🇪🇺 ECB President Christine Lagarde says, “Confident #Bitcoin won't enter reserves in EU.” pic.twitter.com/eLXa6gGqG6
— Bitcoin Magazine (@BitcoinMagazine) January 30, 2025
Cependant, plusieurs pays européens, dont la République tchèque et la Norvège, ont commencé à envisager l’utilisation du bitcoin comme instrument pour compléter leurs investissements. Ces pays évaluent les opportunités et les défis liés à l’adoption d’une politique en matière de crypto-monnaies.
La Norvège et la République tchèque envisagent d’investir dans le bitcoin
La Banque centrale de la République tchèque, connue sous le nom de CNB, a commencé à évaluer le bitcoin en tant que réserve. Cela peut être attribué à son plan de diversification.
Cependant, la CNB a augmenté son portefeuille d’investissement au cours des dernières années. La reconnaissance du bitcoin en tant qu’investissement relève également la barre, car la monnaie numérique sera incluse dans les rapports officiels si elle est approuvée.
Actuellement, le fonds souverain norvégien est activement engagé dans le financement d’entreprises liées au bitcoin. La Norges Bank a investi dans MicroStrategy et détient actuellement 0,72 % des actions de la société pour une valeur de 500 millions de dollars.
À cet égard, il convient de noter que MicroStrategy est l’une des entreprises ayant le plus investi dans le bitcoin. Les investisseurs considèrent qu’elle a un lien indirect avec le bitcoin.
Les projets de la BCE diffèrent des intérêts régionaux dans la monnaie bitcoin
Mme Lagarde a réaffirmé que les réserves de la BCE devaient rester très liquides et sûres. Elle a souligné que les questions du blanchiment d’argent et de la viabilité financière étaient des points particulièrement critiques. Elle a rejeté la possibilité d’utiliser le bitcoin comme monnaie de réserve pour la zone euro. En ce qui concerne les critères très stricts en matière de réserves, les dirigeants de la BCE ont un avis similaire.
Cependant, de nombreux pays voisins suivent une autre voie : la BCE se préoccupe avant tout de l’efficacité de la politique monétaire dans un seul pays ou une seule région économique. Leur intérêt pour le bitcoin peut poser problème pour la position de la zone euro.
La différence de politique peut conduire à une rivalité économique. Par conséquent, si les États-Unis ou d’autres économies supérieures adoptent les réserves de bitcoins, la pression sur la BCE est susceptible d’augmenter.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, le BTC se négocie à 101 475 dollars, après une chute de 3 % au cours des dernières 24 heures. Les institutions et les gouvernements s’intéressant à l’actif numérique le plus important, les investisseurs restent confiants quant à la poursuite de la hausse des prix à long terme.